Ouvert en avril 2018, l’Atelier est un espace bilingue inclusif (physique et virtuel) de collaboration, de formation, de partage de savoirs et de soutien aux innovations sociales. Notre OBNL s’inscrit dans un écosystème situé à l’Université Saint-Paul, à Ottawa, aux côtés de l’École d’innovation sociale Élisabeth-Bruyère et du Centre de recherche sur les inégalités et les transformations sociales (CRITS). Il incarne ainsi le volet pratique en innovation sociale. Organisme orienté vers les membres, acteurs et actrices du milieu de l’innovation sociale : étudiantes et étudiants, chercheuses et chercheurs, praticiennes et praticiens, entrepreneures et entrepreneurs et communautés locales.
Coordonnatrice à l’administration de l’Atelier, Amélie Neault a complété une maîtrise en agroécologie en Norvège (Norwegian University of Life Sciences) en 2021. Elle s’intéresse à la transformation socio-écologique dans les systèmes alimentaires. Afin d’accélérer la transformation sociale et créer une société émancipatrice, l’équipe de l’Atelier croit au changement induit par l’art engagé et la médiation culturelle. C’est pourquoi l’organisme a entamé en 2021 un premier projet artistique avec la collaboration de citoyens et citoyennes, en compagnie du duo d’artistes Gagnon-Forest. Cette collaboration se poursuit avec le projet Territoire : échos et dissonances, créé dans le cadre du programme Dialogues : rencontres autour de l’Œuvre de Riopelle d’un océan à l’autre.
Ce projet vise à réunir un groupe d’artistes des arts visuels, autochtones et allochtones, pour créer des œuvres qui traduiront une redécouverte du paysage urbain local de la région d’Ottawa-Gatineau; de ses dissonances et de ses avenirs possibles. Cette collaboration sera marquée par des rencontres-ateliers avec des citoyennes et citoyens ainsi que des alliées et alliés, et guidée par des spécialistes de l’histoire et de la toponymie locale. Pour ce faire, le projet est organisé avec l’Atelier d’innovation sociale Mauril-Bélanger, organisme travaillant pour la justice et la transformation sociale. Les créateurs seront appuyés pour expérimenter et intégrer des éléments de ces recherches sur le terrain dont le résultat sera une restitution dans l’espace public. La création se fera autant par des pratiques traditionnelles actualisées que par l’utilisation d’outils technologiques mettant en lumière un rapport à la nature à la fois matériel et immatériel. Le projet se fera en misant sur les spécificités de chaque artiste, dans une dynamique d’échange de connaissances.
Réalisé dans le cadre du centenaire
La création de la Fondation a été inspirée par le rêve de Jean Paul Riopelle, qui souhaitait transmettre sa passion pour l’art, sa vision et insuffler aux prochaines générations d’artistes le désir d’explorer, d’innover et de surpasser leur potentiel créatif.