Mathieu Gagnon & Mathilde Forest créent des déclinaisons visuelles à partir de problématiques liées au territoire, l’environnement bâti et le patrimoine, par une pratique alliant la photographie, l’art imprimé, et la modélisation 3D. Le duo s’intéresse aux transformations urbaines dans leurs dimensions esthétiques et sociologiques, plus particulièrement par les concepts de disparition, d’archivage et de réappropriation des espaces urbains. La recherche d’archives visuelles et l’exploration sur le terrain, en intégrant la participation de différents publics, sont des parties intégrantes de leur démarche créative. Ils ont participé à plusieurs résidences de création dont celle de l’Atelier Mondial à Bâle, en Suisse et leurs projets ont également été diffusés à Ottawa, Montréal, Québec, à Kyoto au Japon et à Brooklyn aux États-Unis. Les deux artistes résident et travaillent à Montréal.
Ce projet vise à réunir un groupe d’artistes des arts visuels, autochtones et allochtones, pour créer des œuvres qui traduiront une redécouverte du paysage urbain local de la région d’Ottawa-Gatineau; de ses dissonances et de ses avenirs possibles. Cette collaboration sera marquée par des rencontres-ateliers avec des citoyennes et citoyens ainsi que des alliées et alliés, et guidée par des spécialistes de l’histoire et de la toponymie locale. Pour ce faire, le projet est organisé avec l’Atelier d’innovation sociale Mauril-Bélanger, organisme travaillant pour la justice et la transformation sociale. Les créateurs seront appuyés pour expérimenter et intégrer des éléments de ces recherches sur le terrain dont le résultat sera une restitution dans l’espace public. La création se fera autant par des pratiques traditionnelles actualisées que par l’utilisation d’outils technologiques mettant en lumière un rapport à la nature à la fois matériel et immatériel. Le projet se fera en misant sur les spécificités de chaque artiste, dans une dynamique d’échange de connaissances.
Réalisé dans le cadre du centenaire
La création de la Fondation a été inspirée par le rêve de Jean Paul Riopelle, qui souhaitait transmettre sa passion pour l’art, sa vision et insuffler aux prochaines générations d’artistes le désir d’explorer, d’innover et de surpasser leur potentiel créatif.