Découvrez les différents projets du programme Dialogues Riopelle, les artistes-médiateurs des provinces et territoires du Canada mis à contribution pour les célébrations du centenaire de Riopelle.
Réalisé dans le cadre du centenaire
La création de la Fondation a été inspirée par le rêve de Jean Paul Riopelle, qui souhaitait transmettre sa passion pour l’art, sa vision et insuffler aux prochaines générations d’artistes le désir d’explorer, d’innover et de surpasser leur potentiel créatif.
Territoires des rêves, du collectif Conversation, est une installation d’art temporaire et participative ancrée dans la nature. Pour les artistes Patricia Lortie et Sabine Lecorre-Moore, le choix d’une tapisserie, faite au crochet par un groupe de retraités de Calgary, permet de nouer les rêves des communautés francophone, autochtone et anglophone albertaines.
En voyageant du nord au sud de la province, les artistes ont visité cinq écoles où elles ont offert des ateliers d’écriture sur tissu pour recueillir les rêves des élèves, et des ateliers d’art inspiré du travail de Jean Paul Riopelle. En réponse à l’appel de la Fondation Riopelle invitant à « aller vers la nature », les membres du collectif ont installé la tapisserie achevée sur une structure faite de troncs d’arbres.
L’œuvre sera exposée tout l’été dans le parc de sculptures du Kiyooka Ohe Arts Centre (KOAC) de Calgary, un espace public alliant l’art et la nature. Dans ce cadre enchanteur, le collectif Conversation et le KOAC invitent la population de l’Alberta à compléter l’installation Territoires des rêves en y ajoutant leurs propres rêves.
Informations quantitatives
Laura-Beth McDonald et Juan Ramirez donneront la chance au public de redécouvrir l’œuvre du peintre canadien Jean-Paul Riopelle par le biais de leur projet appelé Paysages automatiques : explorer l’art de Jean Paul Riopelle grâce à l’IA qui sera présenté à la promenade Malahat de juin à septembre 2023.
Leur projet consiste en une série d’ateliers où les participants sont invités à s’instruire sur la vie et l’œuvre de Riopelle et à utiliser le générateur d’images Midjourney, qui fait appel à l’intelligence artificielle, pour réimaginer l’œuvre de l’artiste dans un contexte moderne.
À l’aide de suggestions verbales et descriptives et d’activités conçues pour faire connaître aux participants les capacités de l’IA, l’exposition finale présentera de très grandes illustrations artistiques au sein du magnifique paysage de l’île de Vancouver, dans les forêts matures d’arbousiers et de sapins Douglas autour de la promenade Malahat, et permettra de découvrir les œuvres inspirées de Riopelle en plus d’en apprendre davantage sur la vie et le répertoire artistique de l’artiste.
ENGAGEMENT COMMUNAUTAIRE
L’engagement communautaire est au cœur du projet puisque l’exposition finale est entièrement créée à partir d’images réalisées au cours d’une série d’ateliers impliquant des jeunes, des étudiants et des artistes.
Laura-Beth et Juan ont tenu des séances d’exploration et d’apprentissage avec des jeunes du Victoria Native Friendship Centre, des étudiants de la Frances Kelsey Secondary School et des artistes de toute la province accueillis par Arts BC. Ils ont également l’intention d’organiser une dernière séance avec des étudiants de la North Island Secondary School et du Creative Coast, une organisation artistique basée sur l’île de Vancouver dont la mission est d’accroître l’accès à l’art et à la technologie dans toute la région.
Au cours des séances, les participants ont réalisé diverses activités éducatives pratiques et virtuelles, dont la création de collages de magazines pour imiter le processus de travail des générateurs d’images de l’IA comme Midjourney. Les groupes ont également essayé de faire la « rétro-ingénierie » d’une image simple en utilisant un langage descriptif et des séquences de combinaisons de mots qui ont ensuite été transmises à l’IA.
Les séances ont permis aux participants de connaître les avantages et les inconvénients d’outils comme les générateurs d’images d’IA tout en leur permettant de découvrir la magie de voir les mots se transformer en images renversantes, le tout contextualisé au style de Jean Paul Riopelle et de la peinture canadienne.
RELATION À L’OEUVRE DE RIOPELLE
Pendant les séances de discussions, Laura-Beth a initié les participants aux thèmes de l’œuvre de Jean Paul Riopelle et a partagé des images de sa collection afin de les inspirer. Juan a fait des suggestions de langage qui établissaient un lien avec la technique, les sujets et le contexte historique de l’art de Riopelle tout en encourageant les participants à réfléchir à ce que ressemblerait l’œuvre de Riopelle aujourd’hui ou même dans cent ans.
Mettant l’accent sur le lien profond qui unissait Riopelle à la nature, les séances d’ateliers ont également mis en lumière la promenade Malahat et l’environnement naturel à couper le souffle où a lieu l’exposition finale. Les participants ont bénéficié d’une visite virtuelle de la promenade et ont été invités à imaginer les illustrations finales dans le paysage boisé de l’île de Vancouver.
FORCES
Les images générées par l’IA sont un sujet controversé, mais important pour lequel Riopelle se serait probablement impliqué, étant un peu lui-même un rebelle moderne. Tout au long du projet, nous avons été capables de mener de riches et profitables discussions sur l’utilisation éthique des générateurs d’images par l’IA, mais aussi d’utiliser l’outil comme un moyen incroyablement accessible, amusant et plaisant de réimaginer l’œuvre d’un peintre canadien célèbre et chéri.
Par la structure du projet, les participants de tous âges ont pu se réunir et voir leurs mots se transformer en œuvres d’art, toutes inspirées et contextualisées à travers le regard de Jean Paul Riopelle.
Nous sommes ravis de voir l’exposition extérieure finale se concrétiser en une expérience unique et surnaturelle.
Trois entretiens rassemble des artistes originaires du Nunavut, de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec et de la Saskatchewan. Hélène Dorion, Joséphine Bacon, Chantal Ringuet, Jamasee Pitseolak, Peter Krausz, Catherine Farish, Olivier Bodart et Monique Martin figurent parmi les participants. Chaque artiste a organisé des rencontres communautaires dans sa province ou son territoire d’origine afin de favoriser la participation active des résidents locaux.
Sous la direction d’Agathe Piroir, ce projet ambitieux vise à créer un livre d’artiste explorant les thèmes de la nature, de l’autochtonie et de la migration, en établissant des dialogues entre la poésie et les arts visuels inspirés de l’œuvre de Jean Paul Riopelle.
La réalisation de ce projet incombe à l’Atelier-Galerie A. Piroir, institution dirigée par Alain et Agathe Piroir, maîtres imprimeurs et graveurs chevronnés. Leur engagement consiste à soutenir les artistes et à promouvoir l’art imprimé en tant que forme d’expression artistique. Agathe est responsable de superviser et de concrétiser les étapes du projet, du début à la fin.
Pour ce faire, ont été organisés des ateliers animés par trois poètes et cinq artistes en arts visuels, spécifiquement choisis en fonction des thèmes abordés dans l’œuvre de Jean Paul Riopelle. Chaque poète et artiste dirigera un atelier mettant l’accent sur l’un des trois thèmes principaux du projet. L’objectif est de favoriser les échanges créatifs, de promouvoir la collaboration et de fournir une expérience enrichissante aux participants, qui pourront ainsi se plonger dans un processus artistique unique.
Pièce maîtresse du projet, le livre d’artiste sera composé de huit estampes et de trois poèmes traduits en anglais et en innu-aimun. L’Atelier-Galerie A. Piroir sera chargé de la production et de l’édition de cet ouvrage, qui sera ensuite exposé dans quatre lieux différents : l’Atelier-Galerie A. Piroir, la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières, le Musée des métiers d’art du Québec et Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Chacun de ces espaces organisera une présentation pour mettre en valeur les œuvres créées dans le cadre du projet.
Ce projet ambitieux offre une occasion unique de rassembler des artistes de diverses régions du Canada et de créer un dialogue artistique entre la poésie et les arts visuels, tout en explorant des thématiques essentielles telles que la nature, l’autochtonie et la migration. Il met en avant le rôle crucial de l’art imprimé dans notre société et offre une expérience inoubliable.
Une série de résidences d’artistes de deux semaines chacune se tiendra au Centre socioculturel de l’Académie Sainte-Famille, à Tracadie-Sheila, dont la mission est de favoriser l’épanouissement de la culture acadienne et francophone. Caitlin Wilson crée des gravures à l’aide d’une combinaison de méthodes de gravure sur bois et de gravure en creux (intaglio). Elle explore sa province natale, le Nouveau-Brunswick, en voiture, en randonnée, en canoë et même en raquettes et documente ses observations en dessins, au point de devenir absorbée par l’écosystème qui l’entoure. Rotchild Choisy s’intéresse pour sa part à la perception des relations interpersonnelles que partagent les gens avec leur environnement. Le contraste des couleurs, le geste, les textures et la réinterprétation des figures symboliques haïtiennes et africaines sont importants dans ses créations. Le symbolisme et l’allégorie sont aussi utilisés afin de poser des critiques sur les relations interculturelles, sociales et politiques.
Ce projet vise à cocréer, avec la communauté, des spectacles intégrant à la fois les arts visuels et les arts du cirque inspirés par les œuvres de Jean Paul Riopelle, tout en favorisant le dialogue communautaire autour de la thématique de « l’Ode à la nature ».
Trois entretiens rassemble des artistes originaires du Nunavut, de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec et de la Saskatchewan. Hélène Dorion, Joséphine Bacon, Chantal Ringuet, Jamasee Pitseolak, Peter Krausz, Catherine Farish, Olivier Bodart et Monique Martin figurent parmi les participants. Chaque artiste a organisé des rencontres communautaires dans sa province ou son territoire d’origine afin de favoriser la participation active des résidents locaux.
Sous la direction d’Agathe Piroir, ce projet ambitieux vise à créer un livre d’artiste explorant les thèmes de la nature, de l’autochtonie et de la migration, en établissant des dialogues entre la poésie et les arts visuels inspirés de l’œuvre de Jean Paul Riopelle.
La réalisation de ce projet incombe à l’Atelier-Galerie A. Piroir, institution dirigée par Alain et Agathe Piroir, maîtres imprimeurs et graveurs chevronnés. Leur engagement consiste à soutenir les artistes et à promouvoir l’art imprimé en tant que forme d’expression artistique. Agathe est responsable de superviser et de concrétiser les étapes du projet, du début à la fin.
Pour ce faire, ont été organisés des ateliers animés par trois poètes et cinq artistes en arts visuels, spécifiquement choisis en fonction des thèmes abordés dans l’œuvre de Jean Paul Riopelle. Chaque poète et artiste dirigera un atelier mettant l’accent sur l’un des trois thèmes principaux du projet. L’objectif est de favoriser les échanges créatifs, de promouvoir la collaboration et de fournir une expérience enrichissante aux participants, qui pourront ainsi se plonger dans un processus artistique unique.
Pièce maîtresse du projet, le livre d’artiste sera composé de huit estampes et de trois poèmes traduits en anglais et en innu-aimun. L’Atelier-Galerie A. Piroir sera chargé de la production et de l’édition de cet ouvrage, qui sera ensuite exposé dans quatre lieux différents : l’Atelier-Galerie A. Piroir, la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières, le Musée des métiers d’art du Québec et Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Chacun de ces espaces organisera une présentation pour mettre en valeur les œuvres créées dans le cadre du projet.
Ce projet ambitieux offre une occasion unique de rassembler des artistes de diverses régions du Canada et de créer un dialogue artistique entre la poésie et les arts visuels, tout en explorant des thématiques essentielles telles que la nature, l’autochtonie et la migration. Il met en avant le rôle crucial de l’art imprimé dans notre société et offre une expérience inoubliable.
Ce projet vise à réunir un groupe d’artistes des arts visuels, autochtones et allochtones, pour créer des œuvres qui traduiront une redécouverte du paysage urbain local de la région d’Ottawa-Gatineau; de ses dissonances et de ses avenirs possibles. Cette collaboration sera marquée par des rencontres-ateliers avec des citoyennes et citoyens ainsi que des alliées et alliés, et guidée par des spécialistes de l’histoire et de la toponymie locale. Pour ce faire, le projet est organisé avec l’Atelier d’innovation sociale Mauril-Bélanger, organisme travaillant pour la justice et la transformation sociale. Les créateurs seront appuyés pour expérimenter et intégrer des éléments de ces recherches sur le terrain dont le résultat sera une restitution dans l’espace public. La création se fera autant par des pratiques traditionnelles actualisées que par l’utilisation d’outils technologiques mettant en lumière un rapport à la nature à la fois matériel et immatériel. Le projet se fera en misant sur les spécificités de chaque artiste, dans une dynamique d’échange de connaissances.
Cet Hommage au trappeur supérieur/Kanitau-unahitshesht est une référence inversée au célèbre L’Hommage à Rosa Luxemburg de Riopelle, le « trappeur supérieur », Kanitau-unahitshesht en langue ilnu, comme l’avait surnommé André Breton, fondateur et animateur du mouvement surréaliste. Pour créer la série de tableaux de L’Hommage à Rosa Luxemburg, Riopelle faisait de longues balades sur l’Isle-aux-Grues et l’Ile-aux-Oies et recueillait divers objets et éléments de la faune et de la flore. Il posait ensuite ces objets sur des planches en bois et prenait leur emprunte en pochoir avec de la peinture en aérosol. Les jeunes de Mashteuiatsh, au Lac-Saint-Jean, seront appelés à appliquer un procédé similaire en recueillant divers objets de leur environnement immédiat rencontrés sur le territoire de la communauté. De plus, les jeunes collecteront les sons de leur espace et créeront des compositions à l’aide du fonofone-image, un outil numérique novateur développé par l’organisme Cosimu, partenaire du projet, permettant d’allier musique et image.
Trois entretiens rassemble des artistes originaires du Nunavut, de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec et de la Saskatchewan. Hélène Dorion, Joséphine Bacon, Chantal Ringuet, Jamasee Pitseolak, Peter Krausz, Catherine Farish, Olivier Bodart et Monique Martin figurent parmi les participants. Chaque artiste a organisé des rencontres communautaires dans sa province ou son territoire d’origine afin de favoriser la participation active des résidents locaux.
Sous la direction d’Agathe Piroir, ce projet ambitieux vise à créer un livre d’artiste explorant les thèmes de la nature, de l’autochtonie et de la migration, en établissant des dialogues entre la poésie et les arts visuels inspirés de l’œuvre de Jean Paul Riopelle.
La réalisation de ce projet incombe à l’Atelier-Galerie A. Piroir, institution dirigée par Alain et Agathe Piroir, maîtres imprimeurs et graveurs chevronnés. Leur engagement consiste à soutenir les artistes et à promouvoir l’art imprimé en tant que forme d’expression artistique. Agathe est responsable de superviser et de concrétiser les étapes du projet, du début à la fin.
Pour ce faire, ont été organisés des ateliers animés par trois poètes et cinq artistes en arts visuels, spécifiquement choisis en fonction des thèmes abordés dans l’œuvre de Jean Paul Riopelle. Chaque poète et artiste dirigera un atelier mettant l’accent sur l’un des trois thèmes principaux du projet. L’objectif est de favoriser les échanges créatifs, de promouvoir la collaboration et de fournir une expérience enrichissante aux participants, qui pourront ainsi se plonger dans un processus artistique unique.
Pièce maîtresse du projet, le livre d’artiste sera composé de huit estampes et de trois poèmes traduits en anglais et en innu-aimun. L’Atelier-Galerie A. Piroir sera chargé de la production et de l’édition de cet ouvrage, qui sera ensuite exposé dans quatre lieux différents : l’Atelier-Galerie A. Piroir, la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières, le Musée des métiers d’art du Québec et Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Chacun de ces espaces organisera une présentation pour mettre en valeur les œuvres créées dans le cadre du projet.
Ce projet ambitieux offre une occasion unique de rassembler des artistes de diverses régions du Canada et de créer un dialogue artistique entre la poésie et les arts visuels, tout en explorant des thématiques essentielles telles que la nature, l’autochtonie et la migration. Il met en avant le rôle crucial de l’art imprimé dans notre société et offre une expérience inoubliable.
Trois entretiens rassemble des artistes originaires du Nunavut, de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec et de la Saskatchewan. Hélène Dorion, Joséphine Bacon, Chantal Ringuet, Jamasee Pitseolak, Peter Krausz, Catherine Farish, Olivier Bodart et Monique Martin figurent parmi les participants. Chaque artiste a organisé des rencontres communautaires dans sa province ou son territoire d’origine afin de favoriser la participation active des résidents locaux.
Sous la direction d’Agathe Piroir, ce projet ambitieux vise à créer un livre d’artiste explorant les thèmes de la nature, de l’autochtonie et de la migration, en établissant des dialogues entre la poésie et les arts visuels inspirés de l’œuvre de Jean Paul Riopelle.
La réalisation de ce projet incombe à l’Atelier-Galerie A. Piroir, institution dirigée par Alain et Agathe Piroir, maîtres imprimeurs et graveurs chevronnés. Leur engagement consiste à soutenir les artistes et à promouvoir l’art imprimé en tant que forme d’expression artistique. Agathe est responsable de superviser et de concrétiser les étapes du projet, du début à la fin.
Pour ce faire, ont été organisés des ateliers animés par trois poètes et cinq artistes en arts visuels, spécifiquement choisis en fonction des thèmes abordés dans l’œuvre de Jean Paul Riopelle. Chaque poète et artiste dirigera un atelier mettant l’accent sur l’un des trois thèmes principaux du projet. L’objectif est de favoriser les échanges créatifs, de promouvoir la collaboration et de fournir une expérience enrichissante aux participants, qui pourront ainsi se plonger dans un processus artistique unique.
Pièce maîtresse du projet, le livre d’artiste sera composé de huit estampes et de trois poèmes traduits en anglais et en innu-aimun. L’Atelier-Galerie A. Piroir sera chargé de la production et de l’édition de cet ouvrage, qui sera ensuite exposé dans quatre lieux différents : l’Atelier-Galerie A. Piroir, la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières, le Musée des métiers d’art du Québec et Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Chacun de ces espaces organisera une présentation pour mettre en valeur les œuvres créées dans le cadre du projet.
Ce projet ambitieux offre une occasion unique de rassembler des artistes de diverses régions du Canada et de créer un dialogue artistique entre la poésie et les arts visuels, tout en explorant des thématiques essentielles telles que la nature, l’autochtonie et la migration. Il met en avant le rôle crucial de l’art imprimé dans notre société et offre une expérience inoubliable.
Nous sommes rassemblés afin de réaliser une peinture murale dans ce nouvel espace sacré de la Première Nation Benoit. Un espace qui rapproche les gens, plus près de leur communauté et de leur culture. Art Mawoi’mi a lieu le jour du solstice d’été, Journée nationale des peuples autochtones, représentant une nouvelle saison de vie pour la Première Nation Benoit. Les 22 et 23 juillet, le premier Mawoi’mi officiel de la Première Nation Benoit aura lieu à Cap-Saint-Georges. Un Mawoi’mi est un rassemblement cérémoniel où les danseurs dansent autour d’un feu sacré, comme lors d’un pow-wow. Il s’agit d’un rassemblement de relations, d’un lieu où les gens se retrouvent et se sentent bien dans leur peau et dans leur culture.
Des ateliers scolaires ont lieu en mai sur la péninsule de Port-au-Port aux écoles St Thomas Aquinas Elementary, Our Lady of the Cape, Notre-Dame-du-Cap, et Lourdes Elementary. Ces ateliers visent à susciter l’intérêt de la communauté, à comprendre l’art Mawoi’mi dans le cadre du programme Dialogues, du 100e anniversaire de Jean Paul Riopelle et de son héritage. Inspirer les jeunes à explorer la peinture dans différents styles reflétant l’œuvre de Riopelle, à découvrir le domaine inconscient de l’abstraction et l’importance de l’art dans la culture Mi’kmaq. Les ateliers comprendront un exposé de l’artiste et une séance de peinture avec les élèves.
Le rôle de la communauté est essentiel à la réalisation de notre projet. Peindre une murale de cinquante-six pieds pourrait être excessif pour une seule personne, mais ensemble, en tant que communauté, nous cocréons afin d’exprimer le mouvement à travers la peinture. C’est une célébration de l’abandon des frontières et de la redécouverte de l’identité culturelle en tant que Canadiens et Mi’kmaq de la Première Nation Benoit.
À l’exemple de l’œuvre de Riopelle, notre création murale sera une mosaïque de couleurs, une pièce sculpturale. Les enfants et les aînés s’amuseront à se salir les mains, à apprivoiser les matières, à faire des éclaboussures de peinture, à utiliser des couteaux à palette. Permettant à la peinture murale finie d’être expérimentale, en observant le travail de cocréation de la communauté, Kassandra sentira l’essence des choses dans l’œuvre et les mettra en évidence, en superposant des formes figuratives qui représentent l’identité indigène de même qu’un rapport à Riopelle. La peinture murale achevée sera installée de manière permanente sur le terrain de Mawoi’mi, derrière le centre Mi’kmaq – Première Nation Benoit, face à l’océan et aux danseurs. Un grand dévoilement du projet et une célébration attireront l’attention lors du Mawoi’mi de la Première Nation Benoit en juillet. La Première Nation Benoit et la communauté sont très enthousiastes à l’idée de participer à ce projet de Dialogues d’un océan à l’autre concrétisant le rêve de Riopelle de créer un espace où les artistes peuvent se rencontrer et enseigner des techniques artistiques.
Inspiré du thème de la migration et de l’œuvre Hommage à Rosa Luxemburg, 40 trousses de création ont été envoyées à 40 personnes francophones et francophiles habitant partout sur le territoire du Yukon, invitées à illustrer avec ce matériel leur histoire migratoire, entre leur lieu d’origine et le Yukon. Quarante personnes pour le 40e anniversaire de l’Association franco-yukonnaise et du journal L’Aurore boréale. Les projets individuels ont été rassemblés et présentés en début juin au Riverside Art Festival à Dawson City, puis le 24 juin à Whitehorse à l’occasion de la Saint-Jean-Baptiste. En mai et juin, des ateliers d’art autour du thème migratoire auront également lieu auprès de différents organismes de la communauté franco-yukonnaise, dont la Garderie du petit cheval blanc et les EssentiElles, et au camp de jour. En dernier lieu, des ateliers de création de livres (aquarelle, collage et écriture créative) explorant les histoires migratoires franco-yukonnaises seront également offerts pendant les dates d’exposition.
La formule des trousses de création permet de rejoindre les gens habitant les quatre coins du territoire. Elle permet également aux participants de créer leur œuvre à la maison amorçant des dialogues sur leur histoire migratoire avec les membres de leur famille et leurs amis. Les ateliers permettent quant à eux d’étendre le partage et l’écoute auprès de la population en général.
Jusqu’à présent, le projet connaît un grand succès auprès de la communauté franco-yukonnaise : les trousses se sont envolées en moins d’une semaine. Les gens aiment partager leur histoire ainsi que leur relation avec les œuvres de Riopelle. Des livres de référence sur l’artiste sont toujours disponibles pendant les ateliers et sont régulièrement consultés.
Les organismes yukonnais sont impatients d’accueillir les prochains ateliers et une deuxième date pour l’exposition yukonnaise des 40 œuvres s’est ajoutée au projet.
En l’espace de quelques semaines seulement, le projet a déjà stimulé la réflexion, le partage et l’écoute au sein des gens du Yukon, dont une grande partie sont nés à l’extérieur du territoire. Le projet instaure des dialogues à travers le processus original de création.