L’exposition finale s’est déclinée en deux installations distinctes. L’une au Musée Ilnu de Mashteuiatsh, l’autre dans la Galerie du Vieux-Couvent de Saint-Prime.
Au Musée Ilnu de Mashteuiatsh, l’œuvre est ajoutée à la collection permanente. Au Vieux-Couvent, l’exposition passera l’été 2023 dans la galerie.
Dans les deux cas, les œuvres sont accompagnées de tablettes électroniques qui diffusent des œuvres sonores et visuelles interactives.
Tout le travail a été réalisé en collaboration entre les élèves de l’école Kassinu-Mamu et les artistes: Marie-Renée Bourget Harvey, Amélie Courtois, Benoît Côté et Josée Robertson.
Cet Hommage au trappeur supérieur/Kanitau-unahitshesht est une référence inversée au célèbre L’Hommage à Rosa Luxemburg de Riopelle, le « trappeur supérieur », Kanitau-unahitshesht en langue ilnu, comme l’avait surnommé André Breton, fondateur et animateur du mouvement surréaliste. Pour créer la série de tableaux de L’Hommage à Rosa Luxemburg, Riopelle faisait de longues balades sur l’Isle-aux-Grues et l’Ile-aux-Oies et recueillait divers objets et éléments de la faune et de la flore. Il posait ensuite ces objets sur des planches en bois et prenait leur emprunte en pochoir avec de la peinture en aérosol. Les jeunes de Mashteuiatsh, au Lac-Saint-Jean, seront appelés à appliquer un procédé similaire en recueillant divers objets de leur environnement immédiat rencontrés sur le territoire de la communauté. De plus, les jeunes collecteront les sons de leur espace et créeront des compositions à l’aide du fonofone-image, un outil numérique novateur développé par l’organisme Cosimu, partenaire du projet, permettant d’allier musique et image.
Réalisé dans le cadre du centenaire
La création de la Fondation a été inspirée par le rêve de Jean Paul Riopelle, qui souhaitait transmettre sa passion pour l’art, sa vision et insuffler aux prochaines générations d’artistes le désir d’explorer, d’innover et de surpasser leur potentiel créatif.